Cap Nègre pour Nicolas Sarkozy, Chamonix pour Eric Woerth, Toscane pour François Fillon, avec du retard sur sa réservation pour cause de Conseil des ministres tardif : la sobriété est de rigueur pour les vacances présidentielles et gouvernementales.
Eté comme hiver, et même en période de vacances, la vie politique conserve ses exigences. "La politique est affaire de symbole et les vacances n'échappent pas à la règle", explique Frédéric Dabi (Ifop), rappelant "la polémique sur la canicule en 2003 et les vacances dorées de Nicolas Sarkozy en 2007" : séjour d'été dans une station huppée de la côte Est américaine après quelques jours sur le yacht de Vincent Bolloré en mai. Désormais, ajoute le politologue, il vaut mieux faire sobre et être mobilisable en cas de crise. Ce sera d'autant plus vrai cette année avec la polémique sur les relations entre pouvoir et argent, en pleine controverse Woerth-Bettencourt, même si Matignon réfute toute directive en ce sens : "on va leur demander quoi, de prendre des chambres spartiates ?".
Comme l'an passé, le président donnera l'exemple en séjournant dans la villa de sa belle-famille au Cap Nègre, dans le Var (on l'y a vu ce week-end à vélo, pour quelques heures de détente avant ses "vraies" vacances), pendant que François Fillon se rendra en Toscane, avec trois jours de retard sur sa réservation pour cause de Conseil des ministres tardif. Pour Eric Woerth, le ministre du Travail, c'est Chamonix, où son épouse possède un appartement, comme il l'a publiquement expliqué en répondant à distance à l'ex-comptable des Bettencourt qui lui prêtait une résidence suisse. Il voisinera avec Christian Estrosi, son collègue de l'Industrie, qui fera de l'alpinisme dans les Alpes.
Luc Chatel, chargé de l'Education, se rendra à Saint-Raphaël et La Baule avant de revenir le 15 août pour préparer la rentrée scolaire. Chez les grands argentiers, François Baroin, chargé du Budget, ira dans la Creuse avec dans sa valise, Le journal politique de Winston Churchill. Passionnée de plongée, Christine Lagarde (Economie) devrait opter pour les côtes méditerranéennes, selon son entourage, tout comme Michèle Alliot-Marie (Justice) qui partagera son temps avec le Sud-Ouest.
Benoist Apparu (Logement) se rendra en Corse et en Grèce en emportant le livre-enquête de Florence Aubenas sur le travail précaire, Le quai de Ouistreham. La lecture sera également au menu du séjour dans le Cotentin de Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) qui aura dans son sac de plage, Ma gauche d'Edgar Morin. "Les lectures de vacances contribuent à façonner l'image politique", souligne Frédéric Dabi en rappelant la polémique provoquée dans les années 70 par une photo de Georges Marchais lisant la BD Zorro sur une plage corse.
Dans l'opposition, Marine Le Pen (FN) se rendra à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) et François Bayrou (MoDem) chez lui dans le Béarn. Après le festival d'Avignon, Martine Aubry (PS) a prévu la Bretagne puis l'Italie. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) s'offrira "quinze jours de vraies vacances" dans le Loiret tout en préparant un nouveau livre.
Eté comme hiver, et même en période de vacances, la vie politique conserve ses exigences. "La politique est affaire de symbole et les vacances n'échappent pas à la règle", explique Frédéric Dabi (Ifop), rappelant "la polémique sur la canicule en 2003 et les vacances dorées de Nicolas Sarkozy en 2007" : séjour d'été dans une station huppée de la côte Est américaine après quelques jours sur le yacht de Vincent Bolloré en mai. Désormais, ajoute le politologue, il vaut mieux faire sobre et être mobilisable en cas de crise. Ce sera d'autant plus vrai cette année avec la polémique sur les relations entre pouvoir et argent, en pleine controverse Woerth-Bettencourt, même si Matignon réfute toute directive en ce sens : "on va leur demander quoi, de prendre des chambres spartiates ?".
Comme l'an passé, le président donnera l'exemple en séjournant dans la villa de sa belle-famille au Cap Nègre, dans le Var (on l'y a vu ce week-end à vélo, pour quelques heures de détente avant ses "vraies" vacances), pendant que François Fillon se rendra en Toscane, avec trois jours de retard sur sa réservation pour cause de Conseil des ministres tardif. Pour Eric Woerth, le ministre du Travail, c'est Chamonix, où son épouse possède un appartement, comme il l'a publiquement expliqué en répondant à distance à l'ex-comptable des Bettencourt qui lui prêtait une résidence suisse. Il voisinera avec Christian Estrosi, son collègue de l'Industrie, qui fera de l'alpinisme dans les Alpes.
Luc Chatel, chargé de l'Education, se rendra à Saint-Raphaël et La Baule avant de revenir le 15 août pour préparer la rentrée scolaire. Chez les grands argentiers, François Baroin, chargé du Budget, ira dans la Creuse avec dans sa valise, Le journal politique de Winston Churchill. Passionnée de plongée, Christine Lagarde (Economie) devrait opter pour les côtes méditerranéennes, selon son entourage, tout comme Michèle Alliot-Marie (Justice) qui partagera son temps avec le Sud-Ouest.
Benoist Apparu (Logement) se rendra en Corse et en Grèce en emportant le livre-enquête de Florence Aubenas sur le travail précaire, Le quai de Ouistreham. La lecture sera également au menu du séjour dans le Cotentin de Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) qui aura dans son sac de plage, Ma gauche d'Edgar Morin. "Les lectures de vacances contribuent à façonner l'image politique", souligne Frédéric Dabi en rappelant la polémique provoquée dans les années 70 par une photo de Georges Marchais lisant la BD Zorro sur une plage corse.
Dans l'opposition, Marine Le Pen (FN) se rendra à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) et François Bayrou (MoDem) chez lui dans le Béarn. Après le festival d'Avignon, Martine Aubry (PS) a prévu la Bretagne puis l'Italie. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) s'offrira "quinze jours de vraies vacances" dans le Loiret tout en préparant un nouveau livre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire