Steve Jobs parle de "antennagate" qui n'est pas unique à iPhone 4
"Nous ne sommes pas parfaits, nos téléphones non plus". Comme prévu, le PDG d'Apple, Steve Jobs, a fait son mea culpa, ce vendredi, lors d'une conférence de presse que le groupe avait convoqué en catastrophe mercredi pour évoquer les problèmes de réception de l'iPhone 4…
Au siège de la société, à Cupertino (Californie), le patron de la marque à la pomme a déclaré que tous les acheteurs de son smartphone se verront offrir gratuitement une coque protectrice jusqu'au 30 septembre. Avec elle, plus de problème d'antenne, assure-t-il. Quant à ceux qui en ont acheté, ils pourront se les faire rembourser.
Le temps des excuses et des solutions n'a toutefois duré qu'un court instant. Très vite, le charismatique patron d'Apple est, en effet, repassé à l'offensive. Sa cible principale ? Les sites Internet qui auraient transformé en montagne le petit problème rencontré par l'iPhone 4, allant jusqu'à qualifié l'affaire, qui a fait couler beaucoup d'encre, d'"Antennagate".
Tempête médiatique
"Nous avions constaté lors de différents tests que, si on tenait l'iPhone 4 d'une certaine manière, sa réception pouvait baisser en qualité", a reconnu Steve Jobs. Jamais toutefois celui-ci n'avait pensé que cela déclencherait une telle tempête médiatique. En effet, même le très respecté magazine Consumer Report a déconseillé l'achat de l'iPhone 4 en raison de ce "défaut technique"...
L'inventeur du plus populaire des smartphones a également tenu à donner sa version des faits. Elle repose sur des chiffres que Steve Jobs s'est fait un plaisir de livrer. Seulement 0,55 % des acheteurs de l'iPhone 4 se seraient plaints d'un problème de réception au service après vente. Pour Steve Jobs, ce souci d'antenne ne représenterait par ailleurs qu'une perte de qualité de réception inférieure à 1 % par rapport à l'ancien modèle. Il aurait enfin reçu 5 000 mails d'utilisateurs n'ayant jamais eu aucun souci avec leur téléphone, assure-t-il.
Surtout, explique-t-il encore photos à l'appui, l'iPhone n'est pas moins bien loti que les autres téléphones. Nokia, BlackBerry et smartphones Google (Android) auraient le même souci. Steve Jobs estime donc avoir essuyé les plâtres pour tout le secteur. "C'est un avertissement pour nous tous", a-t-il conclu.
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