Pas si vite que ça ! Alors que Nicolas Sarkozy se félicitait vendredi d'un accord conclu entre Paris et Moscou sur la vente de deux navires de guerre, la Russie a précisé samedi son exigence d'un transfert de technologie, condition sine qua non à l'achat des deux bâtiments.
Et la position des Russes est clair : avant d'acquérir des navires français de type Mistral, il faudra que Paris cède sur un transfert de technologie a prévenu samedi le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Vladimir Vissotski, faute de quoi le marché n'aboutira pas. "Ce qui est important ici, c'est que nous obtenions la possibilité d'un transfert de technologies clés, fondamentales (...) pas seulement en matière de construction navale mais dans d'autres domaines", a déclaré l'amiral Vissotski à la radio Echo de Moscou. "Cela est sans aucun doute la principale condition pour cette transaction. Si cela ne se produit pas, alors il n'y a aucune raison d'aller de l'avant", a-t-il dit. Vendredi, alors qu'il annonçait la conclusion de cet accord sur la construction de deux puissants porte-hélicoptères de type Mistral pour la Russie, Nicolas Sarkozy n'a pas évoqué la question du transfert de technologie réclamé par Moscou.
Ce marché portant sur la vente de quatre Bâtiments de protection et de commandement (BPC) à la Russie, pour lequel les deux pays sont entrés en mars en "négociations exclusives", suscite les inquiétudes des pays voisins de la Russie, Etats baltes et Géorgie en tête. Une telle vente de matériel de défense à la Russie constituerait aussi une première pour un pays de l'Otan.
Et la position des Russes est clair : avant d'acquérir des navires français de type Mistral, il faudra que Paris cède sur un transfert de technologie a prévenu samedi le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Vladimir Vissotski, faute de quoi le marché n'aboutira pas. "Ce qui est important ici, c'est que nous obtenions la possibilité d'un transfert de technologies clés, fondamentales (...) pas seulement en matière de construction navale mais dans d'autres domaines", a déclaré l'amiral Vissotski à la radio Echo de Moscou. "Cela est sans aucun doute la principale condition pour cette transaction. Si cela ne se produit pas, alors il n'y a aucune raison d'aller de l'avant", a-t-il dit. Vendredi, alors qu'il annonçait la conclusion de cet accord sur la construction de deux puissants porte-hélicoptères de type Mistral pour la Russie, Nicolas Sarkozy n'a pas évoqué la question du transfert de technologie réclamé par Moscou.
Ce marché portant sur la vente de quatre Bâtiments de protection et de commandement (BPC) à la Russie, pour lequel les deux pays sont entrés en mars en "négociations exclusives", suscite les inquiétudes des pays voisins de la Russie, Etats baltes et Géorgie en tête. Une telle vente de matériel de défense à la Russie constituerait aussi une première pour un pays de l'Otan.
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