Un face-face entre gendarmes et gens du voyages à Saint-Aignan



La préfecture du Loir-et-Cher avait auparavant évoqué une centaine de militaires. Mais finalement, c'est près de 300 militaires qui se sont déployés dimanche soir autour de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) dont la gendarmerie a été attaquée dans la matinée par des membres de la communauté de gens du voyage pour protester contre la mort d'un des leurs tué par un gendarme. Les forces de l'ordre assureront la sécurisation et le contrôle de la zone et "s'opposeront à toute reprise de violence", selon un communiqué de la préfecture.

La commune de Saint-Aignan, 3.400 habitants, a été réveillée dimanche matin par un inhabituel face-face entre gendarmes et gens du voyages. "Une cinquantaine d'individus, dont certains cagoulés et armés de haches, de gourdins, etc. ont dégradé les locaux du peloton d'autoroute et des cabines de péage à Saint-Romain", a expliqué la préfecture. "Ils se sont ensuite rendus à Saint-Aignan où ils ont commis de nouvelles dégradations : bris de vitres, dégradation de trois commerces, de panneaux, de feux tricolores de signalisation, tronçonnage d'arbres, incendie de deux véhicules", a-t-elle poursuivi, confirmant un récit livré par le maire de la commune.

C'est la mort d'un homme, tué par les tirs d'un gendarme à Thésée (Loir-et-Cher), dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une course-poursuite, qui a provoqué la colère de certains membres de la communauté des gens du voyage.

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