Ils sont douze aujourd’hui à rêver d’accueillir l’Euro 2016 que la France s’est vu attribuer hier par
l’UEFA. Dans un an, ils ne seront plus que neuf.
Les neuf stades définitivement retenus pour ce premier Championnat d’Europe à vingt-quatre nations seront choisis par le comité d’organisation mis sur pied par la Fédération française de football (FFF).
Sur quels critères ?
« Ce qui devrait compter, c’est le calendrier de mise en oeuvre de chaque projet », explique un proche du dossier français. Plus les villes postulantes démarreront les travaux, plus elles auront de chances d’être retenues. Les stades neufs (Lyon, Lille, Bordeaux et Nice) et ceux de Paris, Marseille et Saint-Denis sont quasi sûrs de participer à l’événement.
Il restera donc cinq villes pour deux places. Lens, dont Gervais Martel est vice-président de la FFF, et Toulouse semblent aujourd’hui avoir une longueur d’avance sur Strasbourg, Nancy et Saint-Etienne.
Le coût total des travaux (construction et rénovation) est estimé à 1,7 milliard d’euros, dont 150 millions seront financés par l’Etat.
Cette profonde rénovation et modernisation du parc de stades français va permettre à la France de combler son retard dans ce domaine par rapport aux enceintes anglaises et allemandes, plus modernes. Hier, avant de penser à cette nouvelle compétition entre villes françaises, les réactions de félicitations se sont multipliées.
« C’est quelque chose d’extraordinaire.
La candidature de Lyon a particulièrement retenu l’attention par l’enthousiasme suscité par les 10 000 Lyonnais qui se sont engagés autour de ce projet. Tout cela s’est fait autour du projet de Grand Stade (OL Land) », s’est réjoui Gérard Collomb, le maire de Lyon.
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